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Revivez l’action du Bienheureux Père Chevrier, l’apôtre de la Guillotière

© Prado

Époque : XIXe siècle

La visite qui peut être libre ou guidée, s’articule autour de 3 espaces clés de la vie du Bienheureux Père Antoine Chevrier. La chapelle "Notre-Dame des douleurs", installée dans une partie d'une ancienne salle de bal, un bâtiment où le Père Chevrier a commencé dès 1860, son œuvre de formation à la Foi pour les enfants pauvres et les jeunes. La Maison Mère du Prado qui abrite sa chambre et le musée qui lui est dédié.

Lyon 7ème

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samedi 21 sept. de 15h00 à 18h00
dimanche 22 sept. de 15h00 à 18h00
  • Visite libre
  • Visite guidée
Au XIXe siècle, la migration était celle des pauvres paysans des montagnes du Dauphiné ainsi que des terres à l’est des Alpes. Antoine Chevrier qui leur a tendu la main a fortement marqué l’identité culturelle de la Guillotière et de Lyon.
La famille du Prado vous ouvre les portes de lieux empreints d’une histoire particulière, celle du Bienheureux Père Antoine Chevrier, illustre figure de Lyon Guillotière et de la religion catholique. Remontez le fil du temps et découvrez sa vie au service des enfants pauvres, ainsi que les espaces qui portent à jamais son empreinte. La visite s’articule autour de 3 espaces clés de la vie du Père Chevrier : - La chapelle du Prado, une ancienne salle de bal et cabaret qu’il a louée puis acheté quelques années plus tard pour y installer ses jeunes protégés, pour la plupart des vagabonds. Dans cette « Providence », contrairement à ce qui était vécu dans les couvents-ateliers, les enfants ne travaillaient pas. Pendant 6 mois, ou plus, ils étaient gratuitement logés, nourris, soignés, instruits, éduqués. 2300 à 2400 enfants pauvres de 10 à 20 ans (environ deux tiers de garçons et un tiers de filles), ont ainsi été sauvés de la misère par Antoine Chevrier soutenu par ses compagnons et compagnes. En son cœur, le tombeau du Bienheureux Père Antoine Chevrier sur lequel vous pourrez vous recueillir. - La chambre où il a vécu et s’est éteint le 2 octobre 1879 dans le plus grand dénouement. - Le musée qui retrace les principales étapes de sa vie et de son œuvre. Suivez les pas du pape Jean-Paul II qui a visité cet espace qui regroupe de nombreux vestiges de l’époque, dont des écrits d’Antoine Chevrier. Vous ne pourrez pas rester insensibles à ses lettres, à ses commentaires de l’Évangile ou encore à son livre devenu incontournable, « Le Véritable Disciple ». Cet ouvrage qu’il a rédigé pour la formation de ses prêtres, est un véritable legs dans lequel on découvre la force de sa vocation et la richesse de son expérience spirituelle au service des plus déshérités. Agissant ainsi, Antoine Chevrier a fortement marqué l’identité culturelle de la ville. Profitez des Journées Européennes du Patrimoine 2024 pour visiter à votre rythme ces différents espaces. Si vous le souhaitez, vous pouvez également être guidé par l’un des bénévoles de l’Association des amis du Père Chevrier ou l’un des membres de la famille du Prado (prêtre, sœur, frère, laïc…). Une belle occasion pour (re)découvrir le Père Chevrier, né le 16 avril 1826 à Lyon et béatifié le 4 octobre 1986 par le pape Jean-Paul II. Si tout a commencé à Saint-André à Noël 1856, aujourd’hui, l’œuvre du fondateur du Prado et de l’Association des Prêtres du Prado est partagée par des pradosiens présents dans plus de 50 pays (France, Espagne, Italie, Brésil, Colombie, République démocratique du Congo, Moyen-Orient, Mexique, Madagascar, Vietnam, Corée du Sud, Chili…). Une expansion qui a débuté après la deuxième guerre mondiale et est due en grande partie à Mgr Alfred Ancel (1898-1984). Évêque auxiliaire de Lyon, il est resté supérieur des prêtres du Prado durant une quarantaine d'années et son influence au sein de l’institut ainsi que dans l'Église de France est grande. Il accompagne tout particulièrement la recherche de liens avec le monde ouvrier, dont le mouvement des prêtres ouvriers. Il est bon de noter que les femmes ont participé activement aux œuvres du Père Chevrier, dont celle de la « Première communion », et ce, dès le début. C’est ainsi que sont nées les Sœurs du Prado. Parmi elles, Marie Boisson, qui deviendra la première Responsable des Sœurs du Prado. Aujourd’hui, elles sont un ordre religieux de droit diocésain et sont présentes également dans divers pays (France, Espagne, Chili, Madagascar, Inde, Corée du Sud, Vietnam…). Soyez les bienvenus.
15 personnes maxi par visites ; port du masque